Ses mots sont aussi simples que la lumière du soleil ; et comme la lumière du soleil, ils sont universels…

Les Écrits et retranscriptions de discours de ‘Abdu’l-Bahá sont le fruit de plus d'un demi-siècle d'un labeur prolifique. ‘Abdu’l-Bahá n'était pas un prophète et, à aucun moment, il ne prétendit avoir reçu une révélation directe de Dieu. Mais en tant que Centre de l'Alliance que Bahá’u’lláh avait passée avec ses disciples, et interprète désigné de la révélation bahá’íe, ses Écrits sont à la fois une interprétation et partie intégrante des textes sacrés bahá’ís.

Son extraordinaire production recueillie à ce jour et publiée est constituée de correspondances personnelles, de lettres de portée générale, d'exposés sur des thèmes particuliers, de livres, de prières, de poèmes, d’allocutions, et de conversations enregistrées. Tous ceux qui furent en contact avec ‘Abdu’l-Bahá ont reconnu en lui un parangon de style et d'éloquence.

Voici une lecture audio de quelques-unes de ses causeries à Paris :

Dans ses Écrits et au cours de ses voyages, ‘Abdu’l-Bahá énonça sans cesse certaines vérités essentielles aux intellectuels ainsi qu’à d’innombrables groupes et individus, et notamment :

La recherche indépendante de la vérité, délivrée des entraves de la superstition ou de la tradition, l’unité de la race humaine tout entière, principe crucial et doctrine fondamentale de la foi, l’unité qui existe à la base de toutes les religions, la condamnation de toutes les formes de préjugés, qu’ils soient religieux, raciaux, sociaux ou nationaux, l’harmonie qui doit régner entre la religion et la science, l’égalité entre l’homme et la femme qui sont les deux ailes permettant à l’oiseau humain de prendre son essor, l’institution de l’éducation obligatoire, l’adoption d’un langage auxiliaire universel, l’abolition de l’extrême richesse et de l’extrême pauvreté, la création d’un tribunal mondial chargé de régler les différends entre les nations, l’élévation du travail au rang d’acte d’adoration lorsqu’il est exécuté dans un esprit de service, la glorification de la justice comme principe dominant dans la société humaine, et de la religion comme rempart protecteur pour tous les peuples et nations, enfin l’établissement d’une paix permanente et universelle, but suprême de l’humanité.
Bientôt prendront fin vos jours éphémères. La renommée, les richesses, les commodités et les joies de ce monceau de décombres, le monde, se seront évanouies sans laisser de traces. Exhortez donc le peuple de Dieu, et invitez l’humanité à suivre l’exemple de l’assemblée divine. Soyez des pères aimants pour l’orphelin, un refuge pour les âmes en détresse, un trésor pour les pauvres et un remède pour les malades. Secourez chaque victime de l’oppression et soutenez les défavorisés. Veillez, à tout instant, à rendre quelque service à chacun des membres de l’espèce humaine. Ne vous souciez pas de l’aversion, du refus, du mépris, de l’hostilité, de l’injustice ; comportez-vous dans le sens contraire. Soyez sincèrement bons, pas seulement en apparence. Que chacun des bien-aimés de Dieu fixe son attention sur ceci : être la miséricorde du Seigneur envers l’homme, être la grâce du Seigneur. Que chacun fasse du bien à toute personne rencontrée sur le chemin, et soit pour elle une source de bienfait. Qu’il s’efforce d’améliorer le caractère de tous et chacun et réoriente l’esprit des hommes. Ainsi brillera la lumière de la providence divine et les bénédictions de Dieu berceront l’humanité tout entière, car l’amour est lumière, quelle que soit l’endroit où elle illumine, et la haine est ténèbres, où qu’elle fasse son nid. Ô amis de Dieu ! Efforcez-vous de bannir à tout jamais cette obscurité, afin que le Mystère caché puisse se révéler et que soit dévoilée l’essence secrète de toute chose.
Vivre la vie, c’est : Ne causer de chagrin à personne. Être aimables envers tous les gens et les aimer avec un esprit pur. S’il nous est fait opposition ou préjudice, le supporter, être aussi aimables que nous pouvons l’être, et par-dessous tout aimer l’humanité. Si la calamité existe au degré le plus grand, se réjouir, car il s’agit de dons et de faveurs de Dieu. Taire les fautes d’autrui, prier pour eux, et les aider avec amabilité à corriger leurs fautes. Regarder toujours le bien et non le mal. Si un homme a dix bonnes qualités et un défaut, regarder les dix et oublier son seul défaut. Et si un homme a dix défauts et une bonne qualité, regarder sa seule qualité et oublier les dix défauts. Ne jamais nous permettre de dire un mot désobligeant sur quelqu’un, même si ce quelqu’un est notre ennemi. Accomplir tous nos actes dans la gentillesse. Détacher nos cœurs de nous-même et du monde. Être humbles. Être les serviteurs les uns des autres, et savoir que nous sommes moins que quiconque. Être comme un âme dans plusieurs corps, car plus nous nous aimerons les uns les autres, plus nous serons près de Dieu ; mais savoir que notre amour, notre unité, notre obéissance ne doivent pas exister dans des mots, mais se traduire dans nos actions. Agir avec prudence et sagesse. Être sincères. Être hospitaliers. Être respectueux. Être une cause de guérison pour le malade, un réconfort pour celui qui a du chagrin, une eau agréable pour l’assoiffé, une table céleste pour l’affamé, une étoile pour l’horizon, une lumière pour la lampe, un messager pour celui qui aspire au royaume de Dieu.
Lors de son séjour à Paris, en 1911, ʻAbdu’l‑Bahá exposa les principes qui doivent conduire à la transformation de l’humanité.

Les causeries
de ʻAbdu’l‑Bahá
à Paris

ʻAbdu’l-Bahá répondit aux questions du professeur Auguste-Henri Forel, il évoqua la nature spirituelle de l'homme et les preuves de l'existence de Dieu.

Tablette au
Professeur
Auguste Forel

‘Abdu’l-Bahá exposa à l’Organisation centrale pour une paix durable à La Haye les principes de l’unité de l’humanité et de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Tablette à
La Haye

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des Écrits et des causeries
de ‘Abdu’l-Bahá.

Citations des Écrits
de ‘Abdu’l-Bahá